Hello, je vous sollicite concernant un projet que l’on porte avec notre association Amazonia une part pour l’errance afin de créer un partenariat avec les CdlT ! J’ai une personne qui souhaite faire un don de 15000€ pour ce projet ! Rendez vous le 16 février dans ses bureaux.
Voici le projet :
Qui : Association Amazonia, une part pour l’errance et ses porteurs de projets : Liam Sy Paquemar, Hugo Behar Thinieres, Jonathan , Alexandra Marin, Christine Moungabio,
Pour qui : Migrants, Exilés, Citoyens, Artistes, Familles, Collectionneurs, Galeristes, Formateurs, Educateurs, Perfomeurs, Professeurs, Etudiants, Ecrivains.
Quoi : Des bibliothèques éphémères, transmedia, immersives, participatives, contributives comme supports de moments de partage et d’apprentissages
Comment : Transport à définir selon l’espace d’accueil, une œuvre lieu réversible prévu pour l’événementiel, l’apprentissage, le théâtre et la fête.
Coût variable : 100 000 à 150 000 euros
L’association ‹ Les Chemins de la Transition › et le projet ‹ Amazonia: une part pour l’errance › convergent vers une vision commune d’un avenir durable, éducatif, sensible et engagé. Les Chemins de la Transition, en tant que réseau dynamique, cherche à relier des lieux et des acteurs engagés dans diverses transitions, favorisant ainsi le partage de connaissances, la transmission de savoir faire et la promotion de pratiques exemplaires. D’un autre côté, le projet Amazonia propose un dispositif réversible et nomade de bibliothèque innovante, modulaire, dont la contribution est participative.
Amazonia souhaite s’écarter et déconstruire la notion de bibliothèque comme simple espace de stockage de la connaissance transcendant ainsi les frontières traditionnelles, elle se manifeste avant tout comme plateforme d’échange, d’apprentissage, et de partage.
Ces deux initiatives peuvent s’articuler entre elles; nous imaginons une symbiose entre un réseau de lieux de transition connectés par Les Chemins de la Transition eux mêmes et le dispositif de bibliothèque vivante d’Amazonia, devenant ainsi un centre névralgique d’apprentissage nomade.
Les chemineurs et participants pourront parcourir ces lieux reliés par les différents espaces qui accueillent Amazonia au travers de sa propre feuille de route/programmation et des différents lieux partenaires des CdlT. Les acteurs de la transitions pourraient également contribuer au dispositif en animant des ateliers et/ou cours au sein de cet espace/oeuvre .
En effet “Amazonia” est pensé comme un espace modulaire qui donne la possibilité d’agencer l’espace en salle de classe, assemblée.
Ouverte à toutes et tous, il s’agit de cibler l’approche adoptée en proposant des ateliers d’écriture et de lecture et formations en français aux populations exilées, ainsi qu’offrir la possibilité à ces dites populations d’enseigner dans leurs langues d’origine. Rompre avec une expérience silencieuse mortifère et statique de la bibliothèque actuelle, tout en lui redonnant sa vocation antique initiale de lieu de partage, de débat et d’échange des connaissances, ce qui nous semble aujourd’hui essentiel.
Portant une essence artistique, éthique et philosophique, cette approche n’est néanmoins pas politique. Ce n’est pas la mission première de cette oeuvre/lieu. Nous souhaitons également donner la possibilité aux exilé.e s de participer aux autres pôles de créations du projet.
Le dispositif Amazonia met aussi l’accent sur une expérience sociale et sonore contemporaine, profondément inscrite dans notre époque: l’univers free party. La Biblio Techno tend à redéfinir non pas l’objet mais l’expérience de cette dernière. Il s’agit de connecter le monde de la musique électronique à des projets socio-éducatifs. Une résidence d’un mois et un accès à un studio seront proposés à un compositeur de musique électronique et à un poète, performeur.euse. La rencontre de ces univers conduiront à la création d’un évènement musical unique. Le public pourra apprécier ces manifestations culturelle au sein d’«Amazonia : une part pour l’errance». L’accès à ces événements sera gratuit, mais l’entrée sera conditionnée par le don d’un livre en guise de participation solidaire servant à nourrir le fonds littéraire de la bibliothèque présentée plus haut. Cette expérience novatrice tend à repenser le loisir et le monde du clubbing non comme simple échappatoire récréatif mais bel bien comme espace de rencontre, d’ancrage et de création.
Ce dispositif permettrait à toutes et tous de s’immerger dans une expérience éducative et culturelle. Éducative car espace physique de transmission de savoir-faire, et partage de connaissance. Culturelle car lieu hybride proposant une programmation artistique, rythmée par des manifestations culturelles. Créer une relation entre le monde de la fête, les arts et la connaissance, en somme: la Culture.
Ce centre nomade serait un espace physique et numérique de ressources, de partage d’expériences, de réflexions collectives et d’apprentissage. Les enjeux d’éducation, de transmission, d’accompagnement, d’esthétique et de développement local seraient au cœur des réflexions de cette nouvelle entité, ils contribueraient à enrichir cette université/bibliothèque ouverte et nomade.
Au-delà de la simple bibliothèque, cette synergie créerait un écosystème d’apprentissage dynamique, offrant aux individus la possibilité d’explorer, d’apprendre dans un environnement culturel, artistique, ludique, et de partager.
Ainsi de pouvoir s’engager dans leur propre transition vers un avenir plus souhaitable.